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		Article
      paru au début du 20e siècle et diffusé dans l'Étendard de
      la Bible n° 203 - Septembre 1990. 
		
		
		
		 Ma
      vue personnelle de la relation entre Juifs et chrétiens est si différente
      de tout ce qui a été présenté auparavant pendant dix-huit cents ans
      que je ne peux m'étonner que les Juifs soient lents à la comprendre.
      Loin d'essayer d'amener les Juifs dans l'une des dénominations chrétiennes,
      catholique ou protestante, je conseillerais aux Juifs de se tenir à
      distance de toutes. Je tente de faire remarquer au Juif qu'il a ses
      propres promesses divines, séparées et distinctes de celles des chrétiens. 
		
		Les
      promesses de Dieu au Juif sont toutes terrestres. Les Israélites doivent
      tous sortir de l'état de mort sous le glorieux Royaume du Messie, qui
      effacera graduellement le péché et la mort dans le monde et le rendra
      comme le Jardin d'Eden — le Paradis rétabli, à travers le monde. Si un
      Juif avait une position élevée auprès du grand Restaurateur, le Grand
      Messie, il devrait prendre garde à ses pas et les régler selon la Parole
      de Dieu, exprimée par le Messie et les Prophètes. 
		
		Dans
      la mesure où il développe un amour pour la droiture, la vérité et
      l'honnêteté, la noblesse d'esprit et de cœur, la générosité — dans
      cette même mesure il sera mieux disposé et préparé pour la glorieuse
      et bonne période qui vient. Dans la mesure où il néglige la Loi et les
      Prophètes, la pratique du contrôle de soi, etc., dans la même mesure il
      se dégradera et entrera dans la vie future sous des conditions moins
      favorables. 
		
		La
      promesse divine est que, lorsque le Royaume du Messie sera établi sous
      tous les cieux, de hautes positions en influence et en autorité sur le
      monde seront accordées à Abraham, Isaac et aux Prophètes, et à tous
      les Juifs trouvés loyaux envers Dieu — ils seront les princes et les
      souverains sur toute la terre. 
		
		Naturellement,
      les Juifs seront les mieux préparés pour recevoir ces représentants
      ressuscités du Royaume — le Royaume lui-même étant spirituel et
      invisible. Naturellement, les Juifs se rassembleront d'abord autour de ces
      conducteurs de leur propre nation. Et ceux qui ont appris par la pratique
      à aimer la justice et la vérité et à exercer le contrôle de soi
      trouveront plus aisé de venir en harmonie avec les lois et les règlements
      de cette Époque glorieuse. 
		
		Dans
      le Royaume du Messie, la justice sera fixée au cordeau et le jugement au
      plomb. Cela signifiera un jugement sévère pour ceux qui aiment
      l'injustice et la fausseté, mais finalement, cela signifiera un règne de
      loi et de droiture dans le monde entier, avec d'innombrables occasions,
      des bénédictions et des aides. Et bien que ces bénédictions viendront
      d'abord sur le Juif, elles ne s'arrêteront pas au Juif mais, par le Juif,
      s'étendront à toutes les familles de la terre. 
		
		Tous
      ceux qui aiment la droiture et la vérité seront attirés par le nouveau
      régime et s'associeront aux Juifs à ce sujet, et ainsi, comme les Écritures
      le déclarent, Abraham deviendra le « 
      Père
      de beaucoup de nations
      ». 
		
		
      	Le
      Juif qui cesse d'être un Juif cesse de regarder dans la bonne direction
      pour les bénédictions que Dieu lui a promises. Et ceci est vrai, que ce
      soit en devenant un presbytérien, un épiscopalien, un romaniste ou un
      incroyant — un infidèle. 
		
		
      	Dans
      la Loi et les promesses judaïques se trouvent les stimulants appropriés
      à la vie juive. Le Juif a, dans sa Loi et dans les prophéties, tout ce
      qu'il faut pour l'encourager à vivre une vie prudente, honnête, droite
      — autant qu'il en trouverait s'il croyait au Nouveau Testament aussi. 
		
		
      	Nous
      inclinons vraiment à penser que, alors qu'on pourrait ajouter beaucoup à
      l'éducation judaïque, néanmoins, les Juifs dans leur ensemble sont
      probablement un courant moral comme aucun autre dans le monde. 
		
		
      	Il
      y a assurément aussi peu de fils de Juifs dans les prisons, les geôles,
      les pénitenciers, etc., que de presbytériens, d'épiscopaux et de
      catholiques romains. N'est-ce pas un argument montrant que le Nouveau
      Testament et la foi en Jésus ne sont pas nécessaires au Juif pour
      produire des fruits moraux ?   |